• SEREM Lauréat du Prix CCI Reprendre et Réussir 2018
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SEREM Lauréat du Prix CCI Reprendre et Réussir 2018

La société SEREM s’est vu décerner le prix ‘coup de cœur’ du jury de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Seine et Marne ; un prix qui vient récompenser un rachat d’entreprise opéré fin 2014, suivi d’une croissance très dynamique ! Un grand merci à nos clients et à nos partenaires pour leur soutien !

5-07- 2018
SEREM Lauréat du Prix CCI Reprendre et Réussir 2018

Interview effectuée par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Seine et Marne :

Interview réalisée par la CCI de Seine et Marne

  

SEREM : une reprise réussie ! Lauréat 2018 du concours « Reprendre & réussir en Seine-et-Marne », catégorie Coup de cœur, Pascal Leroy revient sur ce qui a fait la réussite de la reprise de cette entreprise spécialisée dans l’aménagement des espaces de travail

 

Lauréat 2018 du concours « Reprendre & réussir en Seine-et-Marne », coup de cœur du jury, Pascal Leroy revient sur son histoire dans l’entreprise et sur le processus de reprise.

 
 

« Nous avons repris l’entreprise à deux. Nous nous connaissions depuis de nombreuses années et nous avons deux parcours différents, complémentaires. Mon associé Rodolphe Dugast Rouillé est un financier expert-comptable fort d’une expérience de développement de grands groupes à l’international, il s’occupe de la direction financière de la société ; je suis spécialisé dans la stratégie marketing et le développement commercial de petites structures ou de grands groupes.

Nous avons cherché dans différents secteurs et nous sommes arrêtés sur la société SEREM. L’entreprise distribue du mobilier de bureau, principalement sur catalogue et pour des grands groupes. Je suis plutôt sensible à l’importance du design, nous connaissions déjà les gros clients de l’entreprise et l’importance de l’organisation du travail et de la logistique dans l’activité nous ont naturellement amenés vers ce choix. Il ne nous a fallu que trois mois de recherche puis trois mois pour finaliser le rachat. Le financement s’est fait par LBO (Leverage Buy Out), plus le soutien de deux banques privées et de Bpifrance, plus de l’apport personnel.

 

 

Notre première action a été d’effectuer un audit général de la société. Le modèle économique était intéressant et elle était très bien gérée mais absolument pas tournée vers le développement. Les produits étaient classiques, plus tellement dans ce qui fait rêver les entreprises aujourd’hui. Il nous fallait garder nos fondamentaux et nous élargir à d’autres horizons pour combler ce décalage.

 

Privilégier la valeur au volume

Nous avons diversifié notre offre en passant de 25 marques distribuées en 2014 à plus de 400 aujourd’hui. Nous travaillons toujours avec les mêmes gros clients, comme les banques, mais nous avons aussi pénétré d’autres marchés comme celui des télécoms ou de la restauration collective.

Nous essayons également de reproduire ce que j’avais vu dans le secteur industriel : le full-service. Le client veut plus que du mobilier, il veut un service complet intégrant aussi du conseil (spaceplanning, et personnalisation de l’agencement). Nous livrons et installons en visant le zéro défaut. Nous intervenons également à présent sur le second oeuvre pour les travaux complexes (cloisons, électricité, climatisation, sols et plafonds), à des horaires non ouvrables ou pour des déménagements techniques. Nous avons aussi développé des services comme des portails d’achat digitaux sécurisés, la location longue durée, ou un système de reporting pour les livraisons multi-sites. Notre but est d’aider nos acheteurs à réussir leur mission en répondant au mieux à leur besoin. Résultat : nous sommes passés de 2,3 à 6,1 millions d’euros de CA en trois ans.

Maintenant, nous travaillons aussi sur l’agencement et pouvons proposer, par exemple, des espaces de tisanerie ou de restauration, des zones de créativité, des espaces collaboratifs avec du mobilier sur-mesure. Nous collaborons avec des architectes qui nous amènent des idées qui n’existent pas encore sur le marché. Nous privilégions la valeur au volume, ce que ne font pas nos concurrents. Nous sommes montés en gamme.

Une culture RH tournée vers la satisfaction client

Parallèlement à cela, nous avons quasiment triplé nos effectifs en passant de 6,5 à 17 collaborateurs, plus deux recrutements en cours. Nous avons beaucoup travaillé sur notre culture RH. J’avais constaté ailleurs que l’essentiel de l’effort était généralement consacré par chacun à valoriser son travail en interne. Moi, je veux privilégier les synergies sur le plan des ressources humaines, pour une culture d’émulation et non pas de concurrence entre salariés. Chaque commercial a ses propres comptes qu’il traite pour longtemps. Quand il y a un problème, la seule façon de réagir doit être de trouver collectivement comment la corriger rapidement pour que le client n’en pâtisse pas. Le service doit être impeccable !

 

 

Côté communication, nous avons développé une nouvelle identité visuelle et un nouveau site web calé sur ceux des grands groupes, pour être plus crédibles. Nous n’avons volontairement pas de showroom  et voulons rester low profile. Nous éditons un magazine trois fois par an, en papier car c’est plus lu et cela traine chez nos clients. C’est un effort financier mais nous privilégions l’aspect qualitatif de cette communication. Nous réservons la promotion des produits au marketing push par email.

Créer et reprendre une entreprise représentent deux dynamiques différentes. Quel est l’âge du porteur de projet ? Sa situation ? Ses besoins financiers ? Combien de temps peut-il ne pas se payer ? Reprendre une entreprise déjà rentable n’offre pas les mêmes perspectives. En ce qui nous concerne, nous prévoyons encore 10 à 15 ans de développement avec, pourquoi pas, de la croissance externe.

Et pour réussir un projet entrepreneurial, l’humain reste le point-clé le plus essentiel. Même dans une entreprise qui dispose de brevets ou d’excellentes machines, l’équipe prime. Il faut que les salariés travaillent ensemble. Quand vous voulez conquérir la colline, avoir un champion qui y arrive tout seul ne sert à rien. Il faut que le groupe y parvienne. Tous doivent être compétents et pouvoir compter les uns sur les autres. »

 Retrouvez l'article complet : https://www.serem.org/uploads/pdf/Entreprise-aLaUne_SEREM-2.pdf